SOMMET DE LA CEDEAO A ACCRA : Ça passe ou ça casse pour le Mali?

SOMMET DE LA CEDEAO A ACCRA : Ça passe ou ça casse pour le Mali?

4 juin 2022 0 Par Mali Scoop

La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) s’apprête de nouveau à se pencher sur ses membres souffrant de cette mini pandémie de coups d’Etat qui s’était emparée de la sous-région. Les chefs d’Etat de la CEDEAO se retrouveront une fois de plus, en principe aujourd’hui 4 juin, pour parler de délai de la transition et une possibilité de levée des sanctions à l’encontre du Mali.

Pour ce sommet, les discussions seront rudes, car les conséquences des effets de l’embargo sur le Mai commencent à agacer certains Chefs d’Etat de la sous-région.
Mais tous auront certainement à cœur d’appliquer le cataplasme à même de soulager le Mali des sanctions financières et économiques qu’ils avaient prises contre lui, la mort dans l’âme, lorsqu’ils essayaient de contraindre les militaires au pouvoir à Bamako, à revenir à une durée plus raisonnable que les quatre ou cinq ans de transition qu’elle voulait s’octroyer.

Au titre de ce énième sommet, un compromis serait même en vue, mettant sur la table, entre 16 et 18 nouveaux mois de transition, en plus des 21 mois déjà passés au pouvoir, après leur premier coup de force qui a chassé, le 18 août 2020, du palais présidentiel de Koulouba, Feu Ibrahim Boubacar Keïta.

Un nouveau gouvernement, selon certaines sources, devrait voir le jour, avec pour mission essentielle d’organiser des élections présidentielle et législatives, synonyme du retour à la démocratie. Cette équipe se fera-t-elle avec ou sans l’actuel Premier ministre de transition Choguel Kokalla Maïga, personnage clivant s’il en est et mal aimé notoire de nombre de dirigeants étrangers dont des Africains ?

En tout cas, certains ont déjà passé autour du cou du chef du gouvernement de la transition malienne, la corde qui le conduira sur l’autel du sacrifice propitiatoire. Mais rien n’est ficelé pour de bon, tous les schémas étant soumis à la bonne foi de Assimi Goïta et ses hommes de sortir le Mali de ce bourbier dans lequel il s’enfonce et entraîne le reste de la sous-région.

Le Point