RESPECT DU DELAI DE LA TRANSITION ; Avis divergents des acteurs politiques !

RESPECT DU DELAI DE LA TRANSITION ; Avis divergents des acteurs politiques !

17 septembre 2021 0 Par Mali Scoop

Au moment où la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) se dit “préoccupée” quant à la tenue, comme prévu en février 2022, des élections présidentielle et législatives censées ramener les civils au pouvoir au Mali après deux coups d’Etat militaires en un an. Les acteurs politiques maliens sont quant à eux divisés sur la question.

Malgré l’insistance de la communauté internationale, notamment la CEDEAO, de la société civile et de la classe politique dans sa majorité, le respect de la durée de la transition commence à faire grincer les dents. Surtout que des voix s’élèvent de plus en plus, partout dans le pays à l’intérieur comme à l’extérieur, pour réclamer la prolongation de la Transition eu égard à la persistance de certains défis majeurs, entre autres, la lutte contre l’insécurité, l’impunité et la corruption.

Le doute va cependant grandissant quant au respect du calendrier par les autorités de la transition. Des voix exigent le respect scrupuleux du délai de 18 mois imparti à l’échéance du mois de février 2022.

A six mois de l’échéance, la réussite de la Transition est devenue une préoccupation majeure au Mali. Quand on sait que le pays est plongé dans une profonde crise sécuritaire et politique depuis le déclenchement d’insurrections indépendantistes et jihadistes dans le Nord du pays en 2012, a été le théâtre de deux coups d’Etat militaires en août 2020 et mai 2021.

C’est dans cette optique que, dans une déclaration commune rendue publique à l’issue d’une réunion qui les regroupait le 30 août dernier à Bamako, les leaders religieux de toutes les confessions religieuses du Mali ont appelé « à un sursaut national et à un changement de comportement. A six mois de l’échéance, on ne voit rien venir comme signes annonciateurs de la tenue imminente des élections.

Paul Yapi N’GUESSAN