PMU-Mali : Le nouveau D.G déjà contesté !
1 février 2022Catapulté au Pmu-Mali suite à l’éviction de Vital Robert Diop, le tout nouveau Directeur Général du Pmu-Mali est d’ores et déjà sous le feu des critiques des travailleurs de la boîte, désabusés de la gestion de leur nouveau patron.
Alors qu’il était censé consolider les acquis de son prédécesseur, Fasséry Doumbia, puisque c’est de lui qu’il s’agit, est aujourd’hui plus que jamais contesté par les travailleurs qui s’interrogent à présent sur sa capacité à mener à bon port une structure à la dimension du Pmu-Mali. En effet, non seulement, il ne rassure pas dans la gestion des finances de l’entreprise. Fasséry Doumbia, disons-le tout de suite, a lui-même concouru aujourd’hui à pourrir une atmosphère qui était jusque-là saine au Pmu-Mali à cause de son attitude. Selon nos sources, l’homme n’a en effet aucun égard pour les travailleurs qui ont l’impression de ne pas exister. ‘’C’est lui qui connait tout, il gère tout. Tous les dossiers sont concentrés à son niveau. Même les chefs de division n’ont pas de mots à placer pour les dossiers relevant de leur compétence et qu’ils sont d’ailleurs censés gérer’’, peste un travailleur qui n’en revient pas jusque-là de ce que vivent les salariés du Pmu-Mali. Et c’est peu dire aujourd’hui que le management du nouveau Directeur général du Pmu-Mali reste des plus désastreux. Le gestionnaire qu’il est supposé être (selon son CV) est loin de se matérialiser dans ses actes de tous les jours. Au contraire, l’homme serait au quotidien peu courtois, voire méprisant envers presque tous les travailleurs. Fassery Doumbia, rappelons-le, était jusqu’à sa nomination en conseil des ministres, le 25 juin2021, le chef de cabinet de l’actuel ministre des Finances, Alhousseini Sanou( Lequel l’aurait nommé à ce poste d’ailleurs). Ceci peut-il expliquer cela ? Rien n’est moins sûr. Dans tous les cas, plus rien ne va au Pmu-Mali. En effet, la grève annoncée (du 17 janvier au 19 janvier 2022 dernier) puis avortée du comité syndical des travailleurs permanents du Pmu-Mali en dit long sur l’atmosphère qui règne actuellement au sein de l’entreprise. Fasséry Doumbia qui avait dans un premier temps choisi de mépriser, voire de jouer les têtus suite aux différentes lettres de revendications à lui adressées par le comité syndical, a fini par céder par la satisfaction presque totale des 9 points de revendications déposés sur sa table (voire procès verbal de conciliation du 13 janvier 2022). Comme quoi, on ne joue pas avec tout le monde même quand on s’appelle Fasséry Doumbia.
Les autorités de la transition sont donc invitées à veiller sur la gestion d’un homme qui laisse à désirer. Comment comprendre d’ailleurs le recrutement d’un consultant à coût de plusieurs millions de francs CFA, pour un travail dont la pertinence reste à démontrer ? Nous y reviendrons.
A.D