INSECURITE AU SAHEL : Quand l’enseignement devient un métier à risques
9 novembre 2020L’actualité brûlante en France est marquée par l’assassinat dans les Yvelines, du professeur d’Histoire-Géographie, Samuel Paty, à qui l’Hexagone a rendu un vibrant hommage à titre posthume, pour avoir défendu la liberté d’expression et, pour ainsi dire, défendu la laïcité.
Alors que ce crime odieux continue de susciter l’émoi sur les bords de la Seine, à des milliers de kilomètres des lieux du drame, au Mali en l’occurrence, et particulièrement dans ses zones sous fortes menaces ou emprises terroristes, la comptabilité macabre des enseignants tombés sur le champ de la bataille éducative, fait froid dans le dos.
Les Enseignants continuent d’être les cibles des fanatiques obscurantistes farouchement opposés à l’enseignement dispensé dans les écoles, qui relève, aux yeux de ces derniers, du haram. Tout comme d’autres corps de métiers, ces enseignants doivent leurs malheurs au fait qu’ils représentent les symboles de l’Etat que les terroristes exècrent. A ce jour, c’est un nombre assez élevé d’écoles qui sont fermés dans les Régions de Kidal, Ségou et Mopti. Comme pour dire que l’enseignement est devenu un métier à risques et qu’il faudra songer à les protéger.
Assi de Diapé