En difficultés financières : Des députés de la 5e et 6e législature réclament leurs arriérés de salaires

En difficultés financières : Des députés de la 5e et 6e législature réclament leurs arriérés de salaires

3 décembre 2020 0 Par Mali Scoop

Si la « guerre du CNT » continue, certains dossiers sont en souffrance à l’ (ex-) Assemblée Nationale. La majorité des Députés sortants de la législature 2013-2020 n’ont pas été remis dans leurs droits. L’arrêté censé débloquer la situation reste lettre morte à ce jour !

Après le renversement du Régime par le CNSP, le 18 août 2020, l’Assemblée Nationale a été annoncée dissoute par le Président IBK. Les élus de la Nation qui ont tenté une réhabilitation voient le temps jouer en leur défaveur. Car, l’ambition de la junte est de se doter d’un nouveau organe législatif, à savoir le CNT (Conseil national de la transition). Cependant, il faudra se rappeler que les membres de la défunte 6e législature tout comme ceux de la 5e législature ont un dossier où serait prévu leur dédommagement. Allusion faite à la législature de 2013-2020 présidée par Isaak Sidibé dont le dossier se trouve à la Haute Cour de Justice.
Selon des sources concordantes, les anciens Députés de ce mandat qui auront fait l’essentiel du Régime IBK tirent actuellement le diable par la queue. Mais bien d’entre eux pourront s’en sortir ; car, bon nombres d’entre eux exerçant précédemment à la Fonction publique ont droit à un rappel une fois qu’ils déposent le macaron. En tout cas, ces élus au compte de l’Administration seraient à plus de 7 mois sans salaires. Pourtant, depuis que leur fin de mission à Bagadadji est constatée, ils devaient réintégrer de facto leurs corps d’origine. Seulement, selon nos informations, l’Arrêt de Rappel devant évacuer cette manne financière pour le bien de ces anciens Parlementaires n’est pas encore signé. Certains se font occuper occupent tant bien que mal par des ONG locales et d’autres dans les domaines de la formation et le dernier groupe réintègrent le secteur privé pour juste arrondir leurs fins du mois.
Avec la Transition qui s’est lancée dans la guerre des sièges avec la classe politique, les Députés élus en 2013 continuent de broyer du noir. L’heure est, donc, venue de tirer le signal d’alarme afin qu’ils soient dans leurs droits. Affaire à suivre!
Idrissa Keïta