Élection présidentielle : Doute sur la candidature d’Assimi !

Le Président de la Transition, le Général d’Armée Assimi Goïta a présidé, le lundi 21 octobre 2024 la cérémonie officielle de remise des attributs aux nouveaux officiers Généraux du Mali. Ils étaient au nombre de 10 à recevoir leur attribut de général.

Sous recommandations du peuple malien, les hautes autorités militaires de la transition ont été distinguées à la hauteur de leurs efforts. Il s’agit notamment du Général Assimi Goita, Malick Diaw, Sadio Camara, Ismaël Wagué et Modibo Koné, Abdoulaye Maiga, Daoud Aly Mohammedine, Abdrahamane Baby, Abdoulaye Cissé, Moussa Moriba Traoré et Kéba Sangaré. Les récipiendaires ont exprimé leur gratitude envers le peuple malien, à qui ils dédient ces promotions. Cette distinction donne une petite matière à réflexion et rassure que les autorités militaires s’attachent à l’uniforme et non à la politique et que leur objectif est de libérer leur pays des jougs impérialistes et terroristes » imposés depuis des décennies ». C’est d’ailleurs cet élan de patriotisme qui a poussé le peuple a leur accordé « les honneurs qu’ils méritent ». Et ces généraux patriotes pour démontrer leur ligne conduite vont poursuivre la lutte déjà entamer et éviter toute forme de jeu politique politicien.

Ainsi avec cette distinction rarement égalée par des militaires au Mali, les analyses politiques poussent les pions et les cartes de jeu sur la future élection présidentielle. Ils déduisent que cette promotion nationale est la preuve que le président de la transition comme véhiculé ça et là peut ne pas être candidat à la future élection présidentielle au Mali ? « Les militaires vont honorer le peuple en soutenant un candidat sans être eux-mêmes candidats » écrit un des analystes. Une élection pleine d’enjeu mais qui inquiète également le peuple malien car nul ne peut présager qui sera le prochain président de la république du Mali et quelle sera son orientation de la politique extérieure. Il doit être un patriote et visionnaire comme les autorités actuelles de la transition.

Le Point