CONDITIONS SOCIO-ÉCONOMIQUES DES MALIENS : Le défi des autorités de la transition

Dénoncer les difficiles conditions de vie socio-économiques que traversent les Maliens, est le défi que doit relever les autorités de la transition. Un travail d’Hercule auquel il faudra vite s’atteler.

Les problèmes socioéconomiques que vivent les Maliens et qui demeurent les préoccupations de l’heure sont entre autres, mal nourri, mal logé, mal soigné, et soumis à une double obscurité, tel est le vécu quotidien des Maliens en ce moment. Ces dernières statistiques sur l’indice de la faim dans le monde montrent que nous sommes 111 ème sur 117 pays. Ces statistiques n’honorent pas un pays qui a toutes les potentialités pour parvenir à une autosuffisance alimentaire.

Les inondations récurrentes mettent à nu les dures réalités que vivent les Maliens. Ceci à cause de « manque de politique d’habitat et les prix anormalement exorbitant des matériaux de construction sur le marché, même pour le ciment, sable et gravier produit localement.
Le système de santé est jugé défaillant, la population doit encore patienter pour se soigner convenablement.

L’épineuse question d’électricité est en veilleuse. Car, le peuple est soumis à une double obscurité : celle lié au non-accès à l’électricité et ses conséquences directes sur l’environnement économique. Le chômage, est devenu le saint verset ou sourate des jeunes.

6 millions de personnes n’ont pas accès à une alimentation saine, 4,9 millions d’autres souffrent de malnutrition cette année au Mali, malgré le soutien de l’Organisation des Nations-Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (Fao) et le Programme Alimentaire Mondial (PAM). La Fao et le Pam réitèrent leur engagement à renforcer non seulement la résilience et la durabilité à long terme mais aussi à soutenir des solutions à court terme pour les communautés vulnérables en situation d’urgence, comme la malnutrition aiguë, les conflits ou les maladies. En prélude de la journée Mondiale de l’Alimentation, célébrée ce 16 octobre, nous espérons qu’un nouveau départ sera amorcé pour le bonheur des Maliens.

Paul N’GUESSAN