Cercle d’Ansongo : Les terroristes font la fête, les populations dans le chagrin !

Cercle d’Ansongo : Les terroristes font la fête, les populations dans le chagrin !

2 décembre 2022 0 Par Mali Scoop

Désormais les terroristes ne se cachent plus pour semer la  terreur. Peut-être qu’ils ont l’assurance ou l’information que rien ne pourra les arriver. La terreur est telle que l’axe Gao – Niger est devenu un enfer pour les usagers. Les escortes militaires ne suffisent plus pour assurer la sécurité dont les populations et les usagers de la voie ont besoin. Les populations continuent d’être à la merci des terroristes. Déjà les conséquences de ce semi-blocage commencent à se faire sentir dans la région de Gao. Selon une source locale, plusieurs cases, tentes et animaux des populations ont été calcinés, ainsi que des bêtes enlevées après l’attaque des hommes armés non identifiés d’un site des déplacés de Tessit.

Leur coup de communication et leur stratégie sont en train de marcher malgré les grands efforts de la part des autorités régionales et nationales. Les terroristes n’ont plus la grande capacité de mener leurs opérations comme avant, mais ils arrivent tout de même à effrayer dans une grande dimension territoriale.

Pour survivre et se ravitailler, en début de semaine, ils ont détourné trois véhicules de transport de personnes entre Tessit et Ansongo, précisément a à Tarianda. Selon des sources concordantes, ceux qui les ont détournés appartiennent à l’Etat Islamique au Grand Sahara. Selon les mêmes sources, les conducteurs desdits véhicules ont ensuite été relâchés et sont arrivés au village de Tessit dans la nuit portant le message de l’EIGS imposé à la ville. En fait, cette zone est devenue leur vraie zone de prédilection.

Dans la même zone, le 21 novembre dernier, ils ont enlevé plusieurs têtes de vaches dans le quartier de Zakoyre à 5 km d’Ansongo. Selon des témoins, les bergers sous la menace des djihadistes ont abandonné les vaches. Ils soulignent que depuis lors, les propriétaires sont sans nouvelles de leur bétail.

Le Point