AEEM : Encore et toujours !

Ne sachant pas ce qu’ils font sur la colline du savoir dû à l’inconscience doublé d’une ignorance, certains badauds qui se disent étudiants se livrent à une guerre de gangs pour troubler la stabilité des certains étudiants sérieux et déterminer à étudier.
À cause du manque de sérieux dans la gestion de leur tontine de ‘’mangement’’, l’Association des Elèves et Etudiants du Mali (AEEM) où les pseudos étudiants se livrent à des batailles sanglantes dignes de la mafia de la drogue en Colombie. Cette guerre de gang est le cheminement de la déraison et l’indécision des autorités universitaires et des plus hauts responsables du pays dans la gestion éducative et scolaire. L’école est devenue le dernier souci et moins d’attention est accordée à elle par les mêmes autorités. Pour preuve, il y a une véritable interrogation sur les conditions dans lesquelles les examens de fin d’années sont en train de s’organiser. Une véritable promotion de l’ignorance et de la carence intellectuelle de hauts dirigeants du pays. Un révolutionnaire, face à la situation qui prévaut sur la colline du savoir disait avec certitude que le néocolonialisme commence à faire ses effets. Sa stratégie consiste à faire venir au pouvoir des ignorants afin de mieux leur dicter les conduites à tenir et piller les ressources et matières premières du pays.
Depuis plus plusieurs décennies, la gestion des campus de l’universitaire est devenue une affaire ou des individus et autres personnalités tirent des dividendes politiques et économiques et ne veulent pas que la situation chaotique qui règne prenne fin. L’AEEM est devenue la porte de sortie pour la réussite de tous ceux qui ont pu faire régner de façon permanente la violence et empêcher les vrais étudiants de se concentrer sur leurs cours. Certains anciens ténors de « cette bande de vagabonds » comme affirmait un internaute, était même a un doigt de devenir président de la république n’eut été l’intervention d’une autre bande, mieux organisée et hiérarchisée.
Qu’attend le gouvernement pour dissoudre cette Association politisée? Dans le cas échéant, il faut qu’il soit en mesure de justifier cette tuerie annuelle sur la colline. Ou bien c’est devenu un rituelle nécessaire à faire chaque année afin de permettre à certains de continuer à se maintenir au sommet de l’Etat ? Le nouveau ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique a donc du pain sur la planche et n’a pas droit à la moindre erreur et à la négligence dans la gestion de la situation des campus universitaires et les grandes écoles supérieures. L’autre phénomène qui est en train de prendre des proportions inquiétantes est le fait que ces campus sont devenus des usines de naissances des enfants illégitimes. La majorité des étudiantes qui partent vivre sur ces campus rentrent a la fin de l’année avec un enfant dans leur bras ou avec une grossesse en cours.
Toujours à propos de l’AEEM, une autre interrogation se pose : d’où viennent les armes et autres minutions qu’ils utilisent pour s’entretuer ? La situation interpelle a plus d’un titre. Il urge donc de trouver une solution rapide et définitive à cette situation afin que les étudiants sérieux et dévouer puissent se concentrer sur les études car ils doivent assurer la relève d’un pays actuellement à terre.
B.M