GIFLE SUR EMMANUEL MACRON : Un montage grotesque ?

Les occidentaux sont capables de recourir à tous les subterfuges possibles pour se donner un coup de media exceptionnel en des moments difficiles. Et Macron, qui est à quelques mois de la fin de son mandat, à la volonté de se faire relire à la tête de la république française peut bien imaginer des fourbes. A cet effet, tous les coups sont permis pour y arriver. Macron a besoin de redorer son image car beaucoup de choses ne lui sont pas favorables. La guerre au sahel a connu un échec cuisante, la politique française à l’extérieure est de plus mauvaise, certaines anciennes colonies sont sur le point de prendre leur réelle indépendance et d’autres veulent quitter la francophonie. Autant de problèmes qui n’honorent pas la France et son président actuel. Quand le plan A échoué, il faut faire recours au plan B. Donc Macron est en quête de popularité et cherche un moyen d’y parvenir. Créer des circonstances pour y arriver est la moindre de choses que les services secrets sont capables de faire de manière harmonieuse et concordante.
Pour reconstituer les faits, le président français a été giflé par un jeune homme de 28 ans lors de son déplacement à Tain-l’Hermitage, dans le sud-est de la France, le mardi dernier. Sur un extrait vidéo diffusé sur Twitter, Emmanuel Macron est vu s’approchant d’un groupe de personnes massées derrière des barrières, puis échanger brièvement avec un homme qui lui donne une gifle. Le montage du scénario est quasi visible et nul n’a besoin de réfléchir de midi à quatorze heures pour le comprendre ? Deux questions essentielles permettent de mieux saisir le complot : comment comprendre qu’Emmanuel Macron s’est-il dirigé presque tout droit vers son gifleur? Pourquoi a-t-il passé quelques secondes arrêté en face de celui qui a fini par le gifler? Ne cherchez pas la réponse car l’objectif était la gifle. Mieux, le jeune était accompagné d’un cameraman qui avait tout filmé. Il n’était pas non plus de moralité douteuse ni de mauvaise intention. Il a agi volontairement sans arrière-pensée.
Coup réussi car a moins de 24 heures, le président français a eu la sympathie de la plupart des dirigeants du monde, en particulier les présidents africains qui condamnent avec la dernière rigueur. Lui-même a fait une déclaration sur l’acte.
Comme à l’école, après son arrestation et quelques questions préliminaires, le jeune homme et son compagnon ont été libérés par la justice qui suppose que le président de la république avait violé les gestes barrières du COVID-19. Leçon : par mesure de précaution, les autres présidents doivent faire attention à leur joug ou porter des casques car on ne sait plus qui peut faire quoi. Les gardes rapprochés ne sont que des figuratifs et une bande d’incapables qui ne peuvent même pas protéger un président.
La Rédaction