ATTAQUE CONTRE LES FAMAs : Qui pour arrêter l’hydre terroriste ?

ATTAQUE CONTRE LES FAMAs : Qui pour arrêter l’hydre terroriste ?

8 avril 2021 0 Par Mali Scoop

Alors que le Niger n’a pas encore fini de pleurer ses morts suite à l’attaque meurtrière contre un convoi de commerçants dans la zone de Tillabéri, c’est l’armée malienne qui déplore dans ses rangs, la perte d’au moins 30 soldats. Cette embuscade contre les FAMA dans la région de Gao et qui a nécessité l’intervention de la Force Barkhane, est la preuve, s’il en est, que les terroristes qui écument le Sahel, font preuve d’ingéniosité dans la préparation et l’exécution de leurs basses besognes.
C’est d’autant plus vrai qu’ils auraient utilisé une diversité d’armements, mettant ainsi en difficulté l’armée malienne. Le moins que l’on puisse, c’est que les forces du mal qui ont repris du poil de la bête après leur débâcle en 2013, suite à l’opération Serval, donnent du fil à retordre à nos armées ; tant et si bien que l’on en vient à se demander qui arrêtera l’hydre ? C’est dire si les autorités de la Transition malienne ont du pain sur la planche. Car, en dépit de divers accords signés entre les groupes d’autodéfense et les groupes terroristes dont l’encre du dernier n’a pas encore séché, le Mali continue de subir la furia des terroristes.
Faut-il croire aux vertus du dialogue avec ces ingénieurs du mal, pour ramener la paix au Mali? Difficile de nourrir un optimisme béat. Face à des individus sans foi ni loi, mieux vaut avoir plusieurs flèches dans son carquois. Car, tout porte à croire que ces marchands de la mort n’entendent que le langage de la force. Les autorités de la transition, devraient s’atteler à trouver une solution à ses attaques meurtrières, au risque de mettre en péril les prochaines échéances électorales prévues pour 2022.
En tout cas, au-delà des économies ruinées, c’est une liste de veuves et d’orphelins longue comme le bras que produisent les terroristes. Quid du vivre-ensemble ? Le tissu social, et c’est peu de l’affirmer, est mis à rude épreuve au point que certaines communautés se regardent en chiens de faïence.
Paul Yapi N’GUESSAN