REMISE EN LIBERTE DE TERRORISTES : Pour la vie de Soumaïla Cissé et Sophie Pétronin !
9 octobre 2020Les nouvelles autorités maliennes ont procédé, le 4 octobre dernier, à la libération d’une centaine de terroristes et de présumés terroristes dont certains seraient des figures de proue d’attaques terroristes dans la sous-région.
Cette initiative entrerait dans le cadre de négociations avec des groupes terroristes, en vue d’obtenir la libération du chef de file de l’opposition politique malienne, Soumaïla Cissé, enlevé le 25 mars 2020 alors qu’il se rendait dans son fief électoral de Niafounké, dans la région de Tombouctou.
Les enfants de Gao vont-ils retrouver celle qu’ils appellent affectueusement « maman Sophie » ? Il faut l’espérer. En tout cas, ce serait un ouf de soulagement pour les habitants de Gao qui ont beaucoup d’estime pour cette humanitaire, Sophie Petronin, grâce à ses œuvres sociales, de la voir recouvrer la liberté après près de quatre ans de dures épreuves.
Ce serait également un motif de consolation pour de nombreux Maliens, notamment les militants de l’Union pour la république et la démocratie (URD), de voir leur président libéré des griffes de ses ravisseurs. On est d’autant plus fondé à le penser que la libération du principal opposant au régime d’alors d’IBK, figurait parmi les nombreuses revendications du mouvement du 5 Juin.
Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’une éventuelle libération de l’un ou de l’autre ou des deux otages dans un contexte où le Mali est en train d’écrire une nouvelle page de son histoire, serait et c’est peu de le dire, un grand coup pour les autorités de la Transition.
Elles auraient alors réussi là où le président déchu, Ibrahim Boubacar Kéita, aura échoué. Il est vrai que deux otages contre une centaine de prisonniers et surtout pas n’importe lesquels, mais des hommes aux mains tachées de sang, peut s’apparenter à un mauvais deal. La mise en liberté de Soumaila Cissé et de Sophie Petronin sonne comme le glas à l’impunité, mais comme le dit l’adage, il faut toujours commencer quelque part.
La Rédaction