AUTORITÉ INDÉPENDANTE DE GESTION DES ELECTIONS :Le tirage au sort qui dérange !

AUTORITÉ INDÉPENDANTE DE GESTION DES ELECTIONS :Le tirage au sort qui dérange !

27 août 2022 0 Par Mali Scoop

Le lundi 22 août 2022, a eu lieu le tirage au sort des  représentants des partis politiques et des organisations de la société civile au collège de l’Autorité indépendante de gestion des élections (AIGE), au Centre international de conférences de Bamako (CICB). Ledit tirage a été organisé par le cabinet de Maître Alhousseyni Diop, Huissier commissaire de justice près le ressort judiciaire de la cour d’appel de Bamako. Au terme du processus, 8 représentants des partis politiques et 6 représentants de la société civile ont été tirés au sort. Reste maintenant au département en charge de l’administration de porter son choix parmi ses heureuses personnes de désigner les 4 membres des partis politiques et 3 pour les organisations de la société civile.

Des partis politiques non des moindres ont boudé ce processus de tirage au sort comme l’Adema-PASJ, la CODEM, le RPM, l’UDD, Yelema (Changement) n’ont pas déposé de dossiers de candidature. Ils estiment que le tirage au sort n’est pas logique et viole la loi électorale de 2022.

Au terme du processus, 8 représentants des partis politiques et 6 représentants de la société civile ont été tirés au sort. A savoir :le Rassemblement Malien pour le Travail (RAMAT-PARTI RAHMA) ; l’Alliance Malienne pour le Travail (AMAT) ; la Synergie des Initiatives pour la Renaissance Africaine (SIRA) ; la Convergence pour l’Emergence du Mali-Faso Jo Ton (CEM-FJT) ; l’Alliance pour la Promotion et le Développement du Mali (APDM) ; le Front Uni pour la Démocratie et le Changement (FUDEC) ; l’Initiative pour la Refondation du Mali (IRMA) et la Force Citoyenne et Démocratique (FCD).

Pour la société civile ce sont la FORSAT civile ; le Centre Malien pour le Dialogue Inter-parti et la Démocratie (CMDID) ; du Conseil national de la société civile (CNSC) ; du RECOTRADE ; le Collectif des Régions Non Opérationnelles (CRNOP) et l’Ordre des Notaires.
Plusieurs partis et organisations de la société civile ayant boudé cette cérémonie, l’on s’achemine-t-on vers une autre crise qui ne dit pas son nom. Puisqu’ils justifient leur absence de dépôt de candidature par le viol de la loi électorale de 2022 en son article 7.

Comme quoi, la sortie de crise consensuelle auxquels s’attendaient les Maliens bat déjà de l’aile. Il urge donc pour les autorités de la transition, de peser de tout leur poids pour calmer les esprits et chercher le consensus pour ne pas plonger le pays dans une autre crise.

Le Point