1 AN APRES LE DECES D’IBK : Le RPM, l’héritage politique se disloque !

1 AN APRES LE DECES D’IBK : Le RPM, l’héritage politique se disloque !

30 janvier 2023 0 Par Mali Scoop

A l’occasion du premier anniversaire du décès du président Ibrahim Boubacar Kéita, les familles (biologique et politique) du défunt ont pris part, le lundi 16 janvier, à la lecture du coran à son domicile. 1 an également après son décès que son parti le Rassemblement pour le Mali (RPM) est à la croisée des chemins. Le parti pourra-t-il faire face à cette crise qui la secoue en ce moment ?

 

16 janvier 2022- 16 janvier 2023 ! Cela fait exactement un an que le président Ibrahim Boubacar Kéita affectueusement appelé IBK est décédé. Pour commémorer ce 1er anniversaire de son décès, plusieurs activités étaient prévues. Et cela a débuté par une séance de lecture du Saint Coran, accompagnée de bénédictions pour l’homme.

Sur le plan politique, la disparition de ce dernier a fortement impacté son parti. Une bataille judiciaire qui oppose certains membres du Bureau politique national au Président du parti n’a pas encore connu son épilogue.

 

Son nom est souvent évoqué avec fracas au sein de la classe politique malienne. Le 6 janvier 2023, Moussa Timbiné, dernier président de l’Assemblée nationale avant le coup d’Etat du 18 août 2020, a annoncé quitter le Rassemblement pour le Mali (RPM), le parti de l’ancien président Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) qui lui avait permis de gagner ses galons en politique. Dans le même temps, il a officialisé la création de son mouvement, Convergence 2023. Ce départ met de facto un terme à ses fonctions de président du bureau des jeunes du RPM.

Avec la récente démission de Moussa Timbiné, l’ex-parti présidentiel va-t-il se vider de ses cadres ? Car selon certaines indiscrétions, à la veille d’importantes échéances électorales à venir, certains caciques négocient en secret avec les militaires au pouvoir.

Au RPM, la division s’est accentuée sur l’approche à adopter lors de la future élection présidentielle. Les violons ne s’accordent pas sur la participation du parti à cette importante échéance. Plusieurs tendances se dégagent au sein du Bureau politique national, dont le mandat est par ailleurs expiré depuis 2019.

Si certains, dont ceux du CDSRI-RPM, dénonçant un passage en force, ne sont pas d’accord sur la désignation comme candidat du parti de l’actuel Président, Dr. BocaryTréta, d’autres pensent que le RPM, qui a été chassé du pouvoir, ne devrait même pas se présenter à ces élections de fin de transition mais plutôt soutenir le candidat adoubé par les militaires.

 

Mais pour les leaders de cette formation politique, si des camarades ont décidé de façon inattendue, unilatérale et péremptoire de quitter le parti et de fonder une autre organisation politique, il urge que les militants se donnent toujours la main pour préserver les acquis du parti en mémoire du président fondateur, Ibrahim Boubacar Kéita. Toutefois, feront-t-ils observer, si le RPM traverse cette crise. La sagesse commande d’interroger les causes et le sens de l’acte de rupture de certains camarades.

Le Point