Rentrée scolaire 2021-2022 : Des initiatives de développement initiées par le PM

Rentrée scolaire 2021-2022 : Des initiatives de développement initiées par le PM

8 novembre 2021 0 Par Mali Scoop

L’opération « Un élève – un arbre », lancée par le Premier Ministre Choguel K Maïga est un véritable pas vers la lutte contre la désertification, la lutte contre les effets néfastes du changement climatique et la renaissance de l’écosystème. Une idée qui aura un effet positif sur l’avenir du pays.

Lundi 1 novembre 2021, les élèves et certains étudiants ont repris le chemin des classes. Une reprise qui donne un grand espoir  pour la normalisation de la situation scolaire. Depuis plus de sept ans l’école connait un déboire terrible qui menace son existence malgré les efforts de la part des différentes autorités qui se sont succédé. Le ministère de l’éducation nationale assure que toutes les dispositions sont prises pour bien démarrer l’année scolaire. Mais les enseignants grévistes de leur côté posent des conditions. La tolérance et la compréhension ont été les deux vertus qui ont permis de reprendre le chemin de l’école car les enseignants grévistes étaient sur le qui-vive et voulaient à tout prix le respect de leurs revendications. Pour donner un coup d’éclat, le Premier Ministre a procédé à l’inauguration des salles de classe réhabilitées au Groupe scolaire Inemassa Cissé de Niaréla par les autorités de la transition avant de lancer la rentrée scolaire 2021-2022, le 01 novembre dernier.

Malgré cette volonté des autorités de la transition de faire de l’école une de leurs priorités, l’arbre ne doit pas cacher la forêt. Au centre et au nord du pays, des milliers d’enfants n’ont pas repris le chemin des classes à cause de l’insécurité et l’absence du personnel enseignant. Au nord une grande partie de la région de Tombouctou, Gao, Ménaka, Kidal et Taoudéni, des centaines des classes restent fermées et les terroristes rodent tout autour pour empêcher la reprise. Dans ces zones, c’est l’absence totale de l’Etat. La plupart des populations ont du se déplacer pour se mettre à l’abri. La limite de la capacité de l’Etat à sécuriser certaines parties des régions donnent une autonomie aux terroristes de faire respecter leurs volontés au risque de perdre leur vie. Quant au centre, à part les centres urbains, l’école est le péché le plus grave qu’un être humain peut commettre aux yeux des terroristes. Les populations sont dans une quête de survie et ne pensent qu’à sauver leur vie.

Construire des infrastructures scolaires pour diminuer l’effectif pléthorique

Dans les zones urbaines ou l’école a repris ses droits, d’autres problèmes majeurs demeurent comme l’effectif pléthorique. Par exemple à Bamako et dans certaines capitales régionales, il y a des écoles avec un effectif de 75 à 80 élèves par salle. Ce qui rend difficile l’apprentissage car l’enseignant n’a pas la maitrise de sa classe et par conséquent, tous les élèves ne peuvent pas bénéficier correctement et normalement des cours. Pour atténuer cette situation, le mieux est de construire des salles de classes en nombre suffisant. Il y a beaucoup de partenaires techniques et financiers qui sont toujours prêts à financer ces genres d’initiatives pour aider à la scolarisation des enfants. Les procédures d’acquisition des financements pour la construction des infrastructures scolaires est la chose la plus aisée du monde pour un Etat.

La marque du PM sur le développement

Au-delà de cet aspect, c’est l’innovation apportée par le PM qui est le plus important et couronne manifestement une véritable volonté de refonder l’Eta avec des initiatives nouvelles. C’est une nouvelle marque de patriotisme qui se cultive de façon volontaire. Elles permettent de faire face a beaucoup de défis tels que la lutte contre les effets néfastes du changement climatique, le reboisement et la renaissance de l’écosystème dans notre pays. La majorité des Maliens se réjouissent et affirment que c’est une très bonne initiative, mais malheureusement qui restera que le symbole. Car aucun élève ne plantera un arbre. Un adage disait qui plante un arbre n’a pas vécu pour rien. Cette même catégorie de Maliens qui apprécient la chose espère que l’initiative s’étendra partout en Afrique de l’ouest.

B.M